Tables en osier

table osier, guéridon osier, les compléments indispensables de vos sièges en osier, vus par KOK Maison, le spécialiste français du meuble en rotin et en osier.


la table osier, une tradition ancienne

La table osier a toujours fait partie des collections de mobilier en osier, telles qu'elles étaient présentées il y a plus d'un siècle. Pas un jardin d'hiver, pas une orangerie, sans son coin détente en osier, soit un salon complet avec fauteuil et canapé en osier, soit une table guéridon et des sièges assortis. La table osier de l'époque était très similaire à celles qu'on voit encore aux terrasses des cafés parisiens: pas très hautes (entre 60 et 70 cm) et de petit format. Ces tables en osier ont traversé le temps telles quelles et nous invitent aujourd'hui à prendre le temps d'un instant de convivialité entre amis, de confidences échangées autour d'un thé, de parties de cartes qui trainent en longueur, ou tout simplement d'un moment pour soi à lire le journal (format papier, ça existe encore...), à faire des mots croisés, bref toutes sortes d'occupations au charme suranné mais qui n'ont certainement pas dit leur dernier mot.

la table osier: osier blanc ou osier brun?

Notre table osier de diamètre 80 cm est proposée en deux nuances d'osier: blanc et brun. Quelle différence exactement? Tout est question de traitement à la récolte, et là, deux écoles s'opposent: une tradition d'Europe de l'Est (osier brun, aussi apellé osier buff, aux reflets cuivrés) et une tradition plus occidentale, vivace en France et en Espagne (osier blanc crème) en particulier.

L'osier est rappelons-le, le nom donné à des branches de saule de petit diamètre (des pousses de l'année), qui sont récoltées avec leur écorce. Si la mode du panier osier brut non écorcé revient sur le devant de la scène, l'osier est majoritairement traité écorcé, et le pelage (action de peler l'écorce) s'effectue de deux façons différentes:

- osier bouilli: on laisse sécher tel quel l'osier récolté avec son écorce, et quand on en a besoin pour tresser une série d'articles, on met à bouillir les fagots dans de l'eau  pendant plusieurs heures, le temps que l'écorce se ramollisse et qu'on puisse la peler facilement. Pendant cette cuisson, les pigments et tanins foncés de l'écorce imprègnent superficiellement l'osier en lui donnant cette robe cuivrée typique qui restera après séchage. Avantage de cette méthode, on met à bouillir au fur et à mesure des besoins. Inconvénient, on consomme des calories et la cuisson peut rendre les extrémités les plus fines un peu cassantes, occasionnant donc une légère déperdition de matière première.

- osier trempé: immédiatement après la récolte (l'écorce est toujours là) en hiver, on dispose les fagots d'osier tête en haut dans un bac rempli de quelques cm d'eau. Quelques mois plus tard (mai-juin), les bottes d'osier ont développé de petites radicelles dans la partie immergée, voire même un début de feuillage aux extrémités supérieures, mais surtout une montée de sève entre l'aubier et l'écorce qui rend possible son pelage. Avantage: l'osier conserve son coloris crème-paille d'origine (pas de transfert de pigment de l'écorce), et sa nervosité naturelle. Inconvénient: toute la récolte doit être traitée d'un seul coup, la montée de sève qui rend possible le retrait facile de l'écorce ne dure pas longtemps. Une étape aussi cruciale et intensive que les vendanges par exemple...