L'histoire du miroir en rotin Planète
La fin des années 40 et toutes les années 50 ont été marquées par la profusion de sièges et d'accessoires déco en tube métallique. Faciles à fabriquer en grandes séries industrielles, bon marché, ils étaient bien adaptés aux contraintes de la reconstruction d'après guerre: équiper vite et bien écoles, bureaux et les tous nouveaux HLM. Ce style dit "moderniste" connût un tel succès qu'au tournant des années 60, sentiment de saturation et retour des produits naturels aidant, les artisans rotiniers comprirent qu'ils avaient une carte à jouer en transposant dans leur matériau de prédilection les formes les plus en vogue de l'époque. Le thème "rayon" était déjà très répandu en luminaire, et miroirs en fil de métal. Pieter KOK fut le premier à en extrapoler une version "rotin", le miroir Soleil, puis sa version XL, le miroir Planète. La réussite fût immédiatement au rendez-vous et toute cette collection qui ne s'appelait pas encore "vintage" était distribuée partout, des petites vanneries de quartier aux grands magasins parisiens. Le miroir Planète, mais aussi le fameux lit corbeille, l'iconique fauteuil coquille, et son grand frère, le haut dossier Marlène, toute une époque!
Le miroir en rotin Planète en pratique
Conformément aux modèles d'origine, le miroir en rotin Planète n'est pas muni de système d'accroche ou de chainette. Il se suspend facilement à un petit piton ou crochet que vous aurez trouvé dans le commerce, et préalablement fixé au mur ou derrière une porte, par n'importe quel point du deuxième cerceau en rotin. Livré sous carton individuel.